Zones de rencontre, signalisation autorisant les cyclistes à tourner à droite ou continuer tout droit au feu rouge, mesures de modération de la vitesse en ville… Grâce à l’Observatoire National des Aménagements, les élus, techniciens et usagers peuvent avoir une vision d’ensemble des pratiques d’aménagements développées par les collectivités.

L’Observatoire National des Aménagements est né dans le cadre du programme d’action “Une voirie pour tous” lancé par le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. L’objectif est de construire une culture commune de l’aménagement et de la gestion de la voirie, grâce à une diffusion et à un échange d’expériences, en intégrant plus particulièrement les préoccupations des modes actifs et des transports publics.

Actuellement, il existe trois observatoires thématiques :

  • l’observatoire national des zones de rencontres (ONZoR) ;
  • l’observatoire national des cédez le passage cycliste au feu (ONCPC), anciennement observatoire des tourne-à-droite vélo au feu rouge ;
  • l’observatoire national de l’apaisement des vitesses en ville (ONAV) grâce auquel toutes les collectivités engagées vers une large extension des zones à circulation apaisée de leur voirie peuvent échanger sur les choix des moyens utilisés (zone de rencontre, zone 30, aire piétonne…).

Cycliste panneau tourne-à-droite

Pour chaque observatoire, le principe est le même : recenser un maximum de réalisations. Ainsi par exemple, en voyageant dans la liste de l’ONAV, on pourra observer à Rennes le placement de signalisation autorisant le tourne-à-droite au feu rouge pour les cyclistes.

L’inventaire n’est pas exclusif et intègre aussi bien les bonnes réalisations que les moins réussies. C’est la représentativité des aménagements qui est recherchée et non l’exemplarité.

Ce sont les aménageurs et les gestionnaires de voiries qui renseignent volontairement leurs réalisations via l’envoi d’un questionnaire décrivant le projet. Tout un chacun peut également envoyer des exemples rencontrés sur son chemin et qui ne se trouveraient pas encore sur le site de l’observatoire.

Il n’est pas toujours nécessaire d’aller voir très loin pour trouver un exemple réussi de partage de la voirie. Et plus la réalisation exemplaire sera proche, plus le gestionnaire sera convaincu de sa faisabilité. Car dans ce cas, l’argument “cela fonctionne car c’est en Suisse ou en Hollande” n’est plus valable.

Un tel outil ne serait-il pas pertinent chez nous ?

Aurélie Willems

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