Les services de vélos partagés font partie intégrante de la politique cyclable d’une ville. Si l’on évoque le plus souvent les systèmes de vélos en libre-service du type Vélib’ ou Villo!, ils peuvent pourtant prendre des formes variées, en fonction des besoins et objectifs particuliers d’une ville. Ainsi Grenoble, avec son Métrovélo, a décidé de jouer pleinement la carte de l’intermodalité.

Métrovélo, c’est à la fois un service de location de vélos (à long ou court terme) et un service de consigne (collective ou individuelle) qui s’articulent avec le réseau de transports publics de l’agglomération grenobloise.

Une station Métrovélo à Grenoble

Outre deux agences qui proposent une gamme complète de services “vélo”, l’installation de MétrovéloBOX a débuté en 2010. Ces stations automatisées permettent aux abonnés d’emprunter un vélo ou de louer un des emplacements individuels disponibles afin d’y stationner leur propre vélo à l’abri. Il en existe actuellement une trentaine, répartis essentiellement en périphérie où la desserte des transports en commun est moins importante. La gratuité de l’abonnement, la tarification réduite (0,10 € de l’heure) et les offres à destination des abonnés des transports publics concourent à faire de ce système le complément idéal des transports en commun.

Le design du Métrovélo a de plus été conçu pour s’adapter au mieux à son usage : la transmission par cardan lui assure une plus grande fiabilité et réclame moins d’entretien, et la potence débrayable garantit un gain d’espace lors du stockage.

En misant sur le développement de solutions “sur mesure”, Grenoble entend bien accroître la part modale du vélo sur son territoire. La Métro a d’ailleurs lancé cette année une enquête afin de mesurer l’adaptation des services “vélo” proposés aux citoyens et organise depuis le mois de juin des groupes de discussion avec des publics non-cyclistes afin d’identifier quels sont les freins à la pratique du vélo et comment y remédier.

Florine Cuignet

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