En France et en Angleterre, il existe des “clubs de parlementaires pour le vélo” qui réunissent des élus de tout bord, dans le but d’améliorer la politique cycliste de leur pays. Une initiative étonnante au bénéfice du vélo, au delà des clivages politiques !

En France ce sont pas moins de 101 députés et sénateurs qui font partie de ce club cyclophile, lancé en 2012. Dernier succès en date : un amendement à un projet de loi sur la réforme ferroviaire, voté ce 24 juin à l’Assemblée nationale française, qui prévoit “l’obligation pour la SNCF d’élaborer un plan de déploiement et de financement d’équipements de stationnement des vélos dans et aux abords des gares prioritaires, en concertation avec les collectivités locales.” Le club français se préoccupe aussi de voir retranscrire en lois les dispositions du “Plan national des mobilités actives” lancé en France en mars 2014.

En Grande-Bretagne, c’est aussi en 2012 que s’est lancé le “All Party Parliamentary Cycling Group”, réunissant à Westminster des députés conservateurs, travaillistes et libéraux démocrates.

De ce groupe est sorti un rapport de 18 recommandations intitulé “Get Britain Cycling” pour passer à 10% de part modale vélo en 2025 (et 25% en 2050 !). Ce rapport recommande, sans surprise, d’augmenter le budget des infrastructures cyclables (y consacrer au moins £10 par an et par habitant), de renforcer la formation à la conduite à vélo, d’aider les entreprises à mettre leurs employés en selle, etc.

En Belgique, pour l’instant, rien de comparable au parlement fédéral ni en Wallonie… Pourtant une telle démarche, non partisane, permettrait de dépasser les frontières idéologiques pour mener une politique nécessaire et ambitieuse en faveur du vélo chez nous aussi.

Luc Goffinet

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