Première halte en Suisse : Bâle. Ville hôte de Velo-city en 1995 et candidate pour l’édition 2015 de l’évènement, Bâle méritait bien que nous nous y attardions une journée. Si la part modale du vélo n’a pas évolué depuis 2001, elle est néanmoins de 20% selon les chiffres officiels : plutôt pas mal !

panneau BâlePremier constat: en matière de complexité institutionnelle, nous n’avons rien à envier à Bâle! La situation particulière de la ville, à l’angle de la Suisse, de la France et de l’Allemagne, n’est pas sans impact sur la gestion de la mobilité. Le canton mise énormément sur le développement des transports publics et souhaite favoriser la combinaison vélo + transports en commun, notamment par le développement de vélostations et de parkings relais.

 

C’est en compagnie de Kathrin Schweizer, planificatrice au Canton de Bâle mais également ancienne responsable de Pro Velo Suisse, que nous découvrons la ville. Les peintures au sol pour les cyclistes et piétons se distinguent nettement par leur couleur jaune. S’il existe des pistes séparées, Bâle compte également de nombreuses pistes tracées au sol. Pas nécessairement très rassurant lorsqu’il s’agit de franchir un pont ou un tunnel à côté de voies rapides de circulation automobile !

Le centre-ville nous semble surtout viser un créneau de “pendulaires”, relativement jeunes. Nous croisons d’ailleurs fort peu de cyclistes âgés et presque pas d’enfants à vélo. Au vu de la situation actuelle, difficile d’imaginer comment Bâle va pouvoir convaincre une frange supplémentaire de la population, moins téméraire, de se mettre en selle.

Néanmoins, on remarque que la pression automobile est nettement moindre qu’en Belgique. Les zones 30 (80% des rues) sont respectées et les automobilistes semblent plus attentifs aux cyclistes comme aux piétons. Et dès que l’on gagne les quartiers périphériques, très calmes, rouler à vélo a un petit air de vacances…

        

Florine Cuignet

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