Une société hongroise propose depuis peu un modèle de vélo qui repose sur le concept de symétrie, “la propriété naturelle de tous les êtres vivants”. Contrairement à un vélo classique, qui fonctionne à l’aide d’une chaîne située d’un seul côté du cadre, le Stringbike présente deux unités motrices identiques placées de part et d’autre du vélo. L’avantage principal, selon le constructeur, réside dans le pédalage, plus fluide et plus efficient.

Sur un vélo équipé de la technologie Stringdrive, les deux unités fonctionnent à l’aide de bras mécaniques se mouvant d’avant en arrière lorsque le cycliste pédale. Ceux-ci sont chacun reliés à l’aide d’un câble en acier à un tambour qui entraîne la roue arrière. La roue est donc actionnée alternativement par chacun des côtés, ce qui conférerait au système cette sensation de fluidité.

Stringdrive

 

Le constructeur relève encore d’autres avantages : le système aiderait le cycliste à trouver la position la plus efficace dans les côtes, assurerait un plus grand confort vis-à-vis des articulations et des muscles du cycliste, serait plus résistant, plus propre, et sans danger pour les bas de pantalon. Les vitesses peuvent de plus être changées à l’arrêt et le redémarrage est facilité grâce au positionnement automatique de la pédale à l’arrêt.

Il existe actuellement trois modèles de vélo trekking équipés de cette technologie, mais la société hongroise espère bien étendre son système sur d’autres types de vélo en fonction de la demande. Le prix dépend de l’équipement choisi, mais la technologie a un prix : il vous faudra débourser entre 2500 et 3000€ pour acquérir un Stringbike.

Florine Cuignet

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