Selon un sondage effectué au Royaume-Uni auprès de 800 utilisateurs, les vélos partagés seraient utilisés à 42% par des femmes, alors qu'elles ne représentent que 25% des cyclistes britanniques. Ils pousseraient également 50% des clients à utiliser davantage le vélo et se combineraient à 20% avec les bus et 40% avec le train.

Environ 17 villes britanniques ont un système de vélos en libre-service, ce qui représente 16.413 vélos à l'échelle nationale (dont 13.868 à Londres). On compte 138.802 utilisateurs et 10 millions de trajets effectués.

On n'est certes pas là dans un modèle de pratique massive du vélo, mais c'est un bon début. Et, surtout, le vélo en libre-service semble encourager des catégories d'usagers que l'on voit moins souvent en selle : non seulement les femmes (42%) mais aussi des groupes ethniques "non blancs" (18%).

Il confirme aussi que l'intermodalité avec les transports en commun ("last mile") peut être boostée par le vélo partagé, même si une partie des trajets est effectuée comme loisir (avec comme corollaire positif pour la santé un bel exercice physique, cité à 65% par les sondés).

Bike Share Reasons (UK)Bike Share UK

Selon l'enquête, les vélos partagés semblent remplacer à 47% la marche, à 22% le bus, à 22% la voiture/taxi, à 13% le vélo personnel et à 9% le train. Environ 15% des trajets effectués seraient des nouveaux trajets, qui n'étaient pas effectués auparavant.

C'est en premier lieu leur côté pratique et le gain de temps que cela représente qui séduit les navetteurs. Les utilisateurs sondés donnent également une note allant de "bon" à "excellent" aux différents aspects des systèmes de vélos partagés. Deux tiers des usagers seraient intéressés par une option vélo électrique, et la moitié seraient prêts à payer un supplément pour cela.

Luc Goffinet

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