La Chambre a voté début juin une résolution demandant à Infrabel et la SNCB de coopérer avec les autorités publiques qui souhaitent réaliser des pistes cyclables sur le domaine ferroviaire. Un coup de pouce utile pour la réalisation d'un RER vélo autour des grandes villes, mais aussi pour des voies cyclables rapides et peu accidentées.

Cette résolution, approuvée à l'unanimité moins une voix, demande au gouvernement fédéral de glisser dans le prochain contrat de gestion de la SNCB/Infrabel une obligation de coopération constructive à la mise en place d’infrastructures cyclables (RER vélo, RAVeL, autoroutes vélo) et de parking vélo sur leur domaine.

Cette résolution ne demande pas au chemin de fer de construire des pistes cyclables, mais bien de mettre ses espaces inutilisés, par exemple le long des voies, à disposition des pouvoirs publics qui voudraient y faire passer un réseau cyclable. Le tout sans entraves inutiles. La seule condition restant la sécurisation des lieux, qui ne doivent pas donner accès au reste du domaine ferroviaire (par exemple les voies elles-mêmes).

Il n'est pas non plus demandé à la SNCB de vendre ses terrains, mais de conclure des contrats d’occupation à titre gratuit (ou pour un euro symbolique). Afin de favoriser le développement du vélo, mais sans hypothéquer celui du rail.

Enfin, le Parlement souhaite que la SNCB continue également de mettre ses lignes ferroviaires désaffectées à la disposition des modes actifs.

Donc si votre commune, province ou région souhaite faire quelque chose sur le domaine de la SNCB, le Parlement fédéral lui donne désormais son aval. Nul doute que ceci contribuera aussi à la concrétisation plus rapide de RER vélos.

Luc Goffinet

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