#BikeIsLife - Ces jeunes qui voyagent à vélo. bike_is_life logo

Menée par le GRACQ en mai-juin dernier, la campagne « Bike is life » avait pour objectif principal de faire la promotion du vélo, d’en vanter les nombreux avantages et de donner envie à tous de se mettre en selle. Dans le cadre de cette campagne, un concours proposé en partenariat avec la jeune entreprise Bike-Packer offrait un mini-trip à vélo pour trois personnes, accompagnées de la personne de leur choix. Opération séduction.

Lancé exclusivement sur Instagram où les 18-34 ans sont les plus représentés (contre 45 ans et  plus  sur Facebook), les gagnants sont, sans surprise, assez jeunes. Romain et Simon, deux gagnants du concours, connaissaient déjà la formule du voyage à vélo pour l’avoir pratiquée en Wallonie et ailleurs. Ils nous ont partagé leur expérience.

Pour Romain, 23 ans et étudiant originaire de Bruxelles. Le voyage à vélo est déjà dans ses habitudes : avant de gagner le concours Bike si Life,  il  avait déjà fait plusieurs voyages à vélo un peu partout en Wallonie. Ce qui lui plaît, c’est le côté aventureux du voyage : prendre des chemins un peu isolés et peu fréquentés, devoir se débrouiller pour régler les petits imprévus du voyage (crevaison, réparation de fortune…). Il aime aussi la facilité de s’arrêter pour profiter d’un bon spot qu’on ne verrait pas forcément en voiture ou avec un autre moyen de transport.

S’il n’a pas encore planifié son prochain voyage à vélo, il affirme bien sa volonté de réitérer l’expérience et dépasser les frontières de la Wallonie lors d’un prochain périple. Voyager à deux lui a bien plu. C’est, selon lui, « un bon début », mais voyager en plus grand nombre est également une possibilité séduisante.

Simon, 20 ans, vient d’Ottignies. Il fait du vélo depuis toujours, pour le plaisir, pour ses trajets quotidiens, et  également entre les saisons de saut à la perche, sport qu’il pratique en compétition. Un voyage à vélo, il n’en avait par contre jamais fait. « J'ai découvert le voyage à vélo sur YouTube pendant le confinement, je me suis mis à en rêver. J'en ai parlé à un ami qui était super motivé, le projet était lancé » déclare-t-il. Les deux amis font alors un mini-trip de trois jours à la Mer du Nord. Un parcours et un timing idéal pour apprendre, en vue d’un futur voyage qui sera plus long : un périple de 10 jours qui emmènera Simon sur les routes de Nantes jusque Bordeaux par la vélodyssée[1], avec un petit détour par l’île de Ré.

Ce qui le marque d’emblée, c’est l’aspect humain de l’aventure : « Nous avons rencontrés des gens incroyables, sur la route et dans les campings. Les vélos ça attire la curiosité ». Le seul regret, c’est le timing, trop serré, l’empêchant de pouvoir profiter de ces moments d’échange. Vélo chargé, Simon parcourt plus de 120 km par jour. Pour son prochain voyage à vélo, il consacrera davantage de temps au rencontres en diminuant le rythme des étapes.

G. DE MEYERE

[1] L’EuroVelo 1, également dénommée «Atlantique Coast Route» ou «Vélodyssée» dans sa partie française, est une véloroute EuroVelo faisant partie d’un programme d’aménagement de voie cyclable à l’échelle européenne. Ouverte en 2012, c'est la plus longue des véloroutes européennes.

 

19030 personnes soutiennent déjà le mouvement cycliste

Je soutiens le GRACQ