Le GRACQ et les cyclistes wallons saluent l’initiative du Ministre des Travaux Publics, Maxime Prévot, d’augmenter les moyens liés au développement du RAVeL dans un contexte budgétaire difficile. Il s’agit bien là d’une dépense utile car, selon une étude récente sur les retombées économiques liées au vélo, un euro investi dans le vélo en Wallonie en rapporte entre quatre et treize. En milieu urbain le RAVeL favorise grandement les déplacements utilitaires. En milieu rural il favorise le tourisme durable et crée de l’emploi local de qualité.

Le GRACQ tient cependant aussi à souligner que la mobilité à vélo en Wallonie, entre les pôles d’emploi, de logement et de commerces, passe également (et surtout) par les routes régionales, où le vélo est encore très souvent le parent pauvre des aménagements routiers.

Piste cyclable bloquée à Rishne

Sur ces routes, les budgets cyclables nécessaires, pourtant dérisoires par rapport aux multiples "plans routes" dotés de centaines de millions d’euros, se font attendre cruellement… De même que sur les routes communales, par où doit transiter la population pour se rendre à l’école ou au travail.

Nous demandons donc aux ministres wallons concernés de sortir du cadre strict du RAVeL pour investir aussi sur le reste du réseau routier, via le Plan Wallonie Cyclable qui doit être renforcé budgétairement dans les années qui viennent.

Il ne s’agit pas d’une dépense inutile. Que du contraire : le vélo fait faire des économies à tout le monde : autorités publiques, ménages, entreprises. Sur des trajets de moins de 5 km, les plus nombreux, il reste bien l’avenir d’une Wallonie plus économe.

Luc Goffinet

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